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Dollfus Mieg & Cie (DMC). Portefeuille d’échantillons de toiles imprimées (début XIXème)

Réutilisation non commerciale

informations détaillées

    • Dollfus Mieg & Cie (DMC). Portefeuille d’échantillons de toiles imprimées (début XIXème)

    • Cet objet est un des fleurons du fonds d’archives de l’Université de Haute Alsace (plus précisément de l’Ecole de Chimie) conservés aux Archives de Mulhouse. Il s’agit d’une sorte d’épais carnet relié de cuir à filets dorés, avec une patte de fermeture, de très petit format (130 x 95 x 25 mm), un « livre de poche » ou un « portefeuille » en quelque sorte. C’est un album d’échantillons de cotonnades imprimées.

      De très petits échantillons en vérité, ce qu’autorise la finesse de la maille des différents motifs : ce sont des rectangles de tissu de 16 x 30 millimètres collés dans les cases de tableaux dessinés sur chaque page aux fins de recueillir ces échantillons. Les dernières d’entre la cinquantaine de pages contiennent des échantillons de longueur doublée (en moyenne 17 x 62).

      La page de garde porte la mention manuscrite « Tous les dessins au rouleau de Mrs Dollfus Mieg & Cie du numéro 1 à 379 », suivie de la date : 1807 à 1815 ou 1816. A l’arrière du petit livre figurent sur quelques feuilles parcheminées des sortes d’aide-mémoires commerciaux portées au crayon, par exemple « Courtois voiturier pour Mirecourt porte St Nicolas à Nancy ».

      Enfin, contre la couverture arrière dans un étui, une feuille manuscrite pliée en deux comportant les « tarifs des prix d’impression » pour 1813. Il s’agit d’une liste de produits : mignonettes, filets rouille, filets bleu ordinaire, bleu fayencé (on indique ainsi une variété d’indigo), lilas cochenille, vert solide… Très fins, les motifs sont géométriques ou végétaux : rayures, damiers, petits carrés, petits ronds, trèfles, étoiles, vagues ou cubes en trompe l’œil pour les premiers. Fleurs (dont les œillets), graines, hampes, feuilles, branches pour les seconds, palmettes, rubans, frises et rinceaux…

      La panoplie des couleurs est encore limitée : le rouge andrinople évidemment, le bleu garance, un vert cru, un jaune bouton d’or et un jaune ocré, un violet, un brun et ses variantes en direction du lilas, plus rarement un vieux rose. Un catalogue de poche pour le parfait petit voyageur de commerce de la maison DMC.

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    • 18XX
    • Références : notice rédigée par Bernard JACQUE, extraite de l’ouvrage « DMC Patrimoine mondial », sous la direction de Pierre FLUCK, 2006, p.57.
    • Dollfus Mieg & Cie (DMC). Portefeuille d’échantillons de toiles imprimées (début XIXème)
    • Fonds de l’Université de Haute Alsace – 15 AD 1/2