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Étendre

[Lalance, Auguste (1/9/1830 à Champagney (Haute-Saône) - 9/4/1920 à Mulhouse)]

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    • [Lalance, Auguste (1/9/1830 à Champagney (Haute-Saône) - 9/4/1920 à Mulhouse)]
    • Fils d’Auguste Lalance, directeur technique aux mines de Ronchamp, et de Mélanie Koechlin, il abandonne à la mort accidentelle de son père à Ronchamp en 1842 le projet de devenir pasteur et étudie la chimie industrielle pour entrer chez DMC. Puis il travaille chez son oncle André Koechlin, passe six mois à la Fonderie avant d’être envoyé à l’étranger pour l’installation de machines textiles. En 1856, il démissionne et va vendre des machines de Manchester. À partir de 1857, il fait livrer 40 locomotives aux chemins de fer russes et réside d’ailleurs près de neuf ans en Russie. Il revient en 1868 à Mulhouse où il épouse Amélie Weiss. Il s’occupe de la création du jardin zoologique et du cercle mulhousien financés par les frères Siegfried. En 1870, il devient l’associé d’Henry Haeffely, sans héritier, et de Gustave Schaeffer pour gérer la maison d’impression, de teinture et de blanchiment (Schaeffer, Lalance & Cie en 1877). Il établit les plans de l’école de chimie et installe à Mulhouse l’un des premiers réseaux téléphoniques d’Europe. Élu député au Reichstag en 1887, il est obligé de démissionner de ses fonctions de gérant de société et de vice-président de la SIM. Il s’installe alors à Paris où il fonde avec ses cousins Albert Koechlin-Hoffmann et Maurice Koechlin la Société anonyme électrique de la place de Clichy, qui alimente la moitié des abonnés parisiens, puis le Nord Triphasé en lien avec la construction du métro. Il est alors affilié à la Loge Alsace-Lorraine. Rentré à Mulhouse en 1910, il se consacre à deux fondations qu’il a créées : l’Union-Home, chargé de construire des logements pour les ouvriers, et le sanatorium de Pfastatt.
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    • 18XX
    • Références : Mes souvenirs, 1830-1914/Auguste Lalance, 1914 ; BSIM, t. 87, janvier 1921, p. 32-37 ; NDBA, p. 2182 ; Les dynasties alsaciennes du XVIIe siècle à nos jours/Michel Hau et Nicolas Stoskopf, Paris, Perrin, 2005, p. 143 et 269 ; La respectable loge La Parfaite Harmonie à l’Orient de Mulhouse, 2009 ; http://www.memoire-mulhousienne.fr
    • [Lalance, Auguste (1/9/1830 à Champagney (Haute-Saône) - 9/4/1920 à Mulhouse)]
    • P 1168 + 355 et 1276
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